Chaîne de travail basée sur fichier : une révolution pour les stations télé

• 21 mars 2023

Il y a plus d’une vingtaine d’années déjà, certains diffuseurs télé, les pionniers, ont débuté le transfert de leur chaîne de travail traditionnellement basée sur bande vidéo vers celle basée sur fichier.

L’objectif de cette transition ?

Économiser une grande quantité de temps (et donc d’argent) aux étapes de :

• Gestion du stockage;
• Édition;
• Révision;
• Respect des régulations.

Malgré le fait que la technologie permette depuis longtemps cette transition, en apportant de nombreux avantages, tous n’ont pas opté pour ce changement.

Au tout début, lorsque l’option de délaisser la bande vidéo s’est présentée, il semble tout à fait légitime que les diffuseurs l’aient considérée avec une certaine méfiance.

Cela aurait été tout à fait désastreux pour la chaîne de perdre certaines données par manque de fiabilité de la technologie pour les stocker correctement.

Aujourd’hui, avec l’évolution des technologies liées au stockage numérique et à la sécurité des données, les arguments pour se libérer des bandes vidéos gagnent en puissance tandis que les arguments contre s’amenuisent.

Ce qui rend complexe le transfert de la bande vidéo vers le fichier, ce n’est pas l’accessibilité à la technologie.

Le défi touche plutôt ces deux volets :

1. Modification des étapes de la chaîne de travail

Il y aura, bien entendu, certains remplacement de matériel, par exemple, l’acquisition de caméras qui utilisent les fichiers numériques plutôt que les bandes, mais ce n’est pas la plus grande modification.

Les diffuseurs télé basés sur bandes vidéo ont une chaîne de travail bien réglée et appliquée avec succès depuis des années.

La transition de la bande au fichier implique une nouvelle planification de l’ensemble des étapes de la chaîne de travail actuelle.

2. Gestion des ressources humaines

Une telle transition représente un défi lié aux ressources humaines. Souvent, des centaines d’employés spécialisés sont impliqués dans la chaîne de travail.

Un changement des méthodes de travail de cette envergure implique une transition bien planifiée par de l’information, de la formation et du recrutement spécialisé pour appuyer les troupes.

Il est très important d’être conscient de la pression que subira l’organisation lors de tels changements de façon à mieux se préparer aux différentes résistances qui se présenteront.

Alors, qu’est-ce que les diffuseurs y gagnent en s’engageant dans un grand chantier de transformation de leurs procédures?

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Voici deux avantages dont les stations de télévision ne pourront pas se passer encore bien longtemps pour continuer à faire partie du jeu dans leur domaine.

1. Gain d’espace

Généralement, l’espace physique se paie à un coût bien plus élevé que l’espace numérique.

Devoir conserver un grand local de stockage pour conserver les bandes vidéos n’est plus du tout nécessaire.

Et surtout, ce n’est plus la méthode la plus efficace de procéder.

Non seulement, cet espace de stockage physique représente des coûts inutiles, mais amène aussi une perte de temps certaine.

Le temps alloué à l’organisation du stockage des bandes vidéos est aujourd’hui incompréhensible. Il est bien plus simple et rapide d’organiser les données dans un espace de stockage numérique.

Le stockage numérique permettra également un accès aux fichiers de travail en tout lieu et en tout temps. Cette accessibilité simplifie grandement la chaîne de travail.

2. Optimiser les processus d’édition.

Baser le travail sur fichier numérique permet une grande économie de temps lors du processus d’édition, mais cela facilite aussi grandement le respect des normes d’accessibilité vidéo en vigueur.

De plus en plus, les gouvernements exigent de produire des sous-titres pour rendre disponible le contenu vidéo aux personnes malentendantes, mais aussi, à toute personne ayant besoin de lire une transcription pour bien comprendre ce qui est partagé à l’audio.

Ces exigences éthiques contemporaines peuvent être respectées beaucoup plus facilement et à plus faible coût avec une chaîne de travail basée sur fichier.

Grâce aux fichiers numériques, il est possible d’intégrer et d’éditer des sous-titres qui auront été produits par un service externe de transcription tel que SousTitreur.com.

Avoir des salariés permanents payés à taux horaire pour sous-titrer des vidéos, c’est extrêmement coûteux, mais… absolument évitable.

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Avec de plus en plus de stations de télévision complétant la transition de la bande vidéo vers le fichier numérique, toutes devront éventuellement rejoindre la parade pour demeurer compétitives sur le plan de la diffusion offerte et de la rentabilité.

La transition peut sembler coûteuse et fastidieuse à court terme, mais à moyen terme, elle est gagnante et à long terme, elle est indispensable pour garder sa place dans une industrie en constante évolution.